Les 50 qui font bouger Montauban
publié le 13/12/2004 - Extrait de l'Express
" Geneviève André-Acquier est si modeste qu'en évoquant son travail elle a l'impression de se mettre exagérément en avant. Pourtant, ce professeur de lettres apparaît comme l'un des personnages les plus attachants de la vie culturelle locale. Membre de l'académie de Montauban, auteur de recherches sur Michaux et sur la littérature chinoise, elle est aussi la fondatrice des éditions Réciproques. Ainsi, depuis 1999, elle offre un support à des oeuvres trop pointues et trop marginales pour exister dans le circuit traditionnel. L'idée? Faire dialoguer dans un livre unique deux expressions diverses comme le texte et l'image. Fruit d'un travail longuement mûri et policé, l'ouvrage devient un objet de collection unique à la portée de tout le monde. Et le monde est vaste chez Geneviève André-Acquier. " L. D.
Première femme présidente de l'Académie de Montauban
publié en décembre 2013 - Extrait de la Dépêche du Midi
Dimanche 15 décembre 2013,
l’Académie de Montauban se réunira à 15 h 30 en séance solennelle au
Théâtre Olympe de Gouges. À cette occasion, Claude Sicard a choisi de revisiter
l’œuvre d’Albert Camus, (qui aurait 100 ans cette année) et de présenter le
bilan des messages qu’il nous a laissés, en toute indépendance d’esprit.Qui sont les Académiciens ?L’Académie de Montauban est une institution, riche de 40
membres titulaires et 150 membres associés et présidée depuis 2 ans et demi et
pour la première fois par une femme : Geneviève André-Acquier. Une brillante
académicienne, qui met ses talents au service de l’institution depuis deux ans
et demi déjà, et qui cédera sa place en janvier 2014 à Norbert Sabatié.
Professeur de lettres à
l’Institut, pendant 41 ans, éditeur aux «Editions Réciproques», auteur à ses
heures, Geneviève André Acquier a été cooptée par Claude Sicard pour ses
travaux universitaires en 1990, mais aussi pour son travail sur Olympe de
Gouges.
L’Académie de Montauban, comme
les 30 autres Académies de France promeut une réflexion par le biais de
personnalités, scientifiques, littéraires, hommes de loi, artistes qui ont
brillé pour le développement de la connaissance, ou par des actions qui leur
donnent une certaine autorité sur la zone municipale et départementale ; le
maire et le préfet étant des membres de droit.«L’Académicien alimente une
réflexion sur tous les sujets : sciences, Beaux arts et Belles lettres,
encourage au bien et récompense des actes de courage. Je voudrais remettre ça à
l’honneur» explique la présidente.«J’ai participé aux premières
journées Olympe de Gouges, qui ont sans doute contribué à faire évoluer les
mentalités. Aujourd’hui, l’Académie cultive les échanges et travaille en
relation avec d’autres acteurs culturels de la ville. Actuellement nous
travaillons à un projet entre le collège Olympe de Gouges et le collège de
Lastourville au Gabon. Ce qui fait le lien, c’est la transmission» explique-t-elle.
Gisèle Dos Santos
Une première à l'Académie de Montauban
Fondée en 1730 par Lefranc de
Pompignan, devenue Académie en 1744 par lettre patente de Louis XV le 19
juillet 1744. l'Académie de Montauban est composée de 40 membres titulaires
élus et de 215 membres associés qui se réunissent le premier lundi de chaque
mois en séance privée puis en séance publique à l'ancien collège. Hier, il
s'agissait de la séance solennelle de 2011au théâtre Olympe de Gouges. Et d'une
grande première. Depuis 281 ans et la naissance de cette institution
culturelle, Geneviève André-Acquierest en effet la première femme a avoir été
élue dans le fauteuil de présidente. Professeur de lettres honoraire de
l'Institut Familial et de l'Université du Mirail, elle prend à cœur sa nouvelle
fonction : « Je suis honorée d'être la première femme à occuper ce poste et de
succéder à Antoine de Reynies, aujourd'hui absent pour raison de santé. Notre
académie prévoit de recevoir la visite de l'Académie de Montpellier qui vient
de bâtir un colloque Patrimoine et Développement. Autre signe de notre
ouverture dans le temps et dans l'espace, nous recevrons la visite en avril du
professeur américain Théodore Braun, spécialiste de Jacques Lefranc de
Pompignan.Trois
conférenciers étaient invités à prendre la parole à cette séance annuelle :
Brigitte Barèges, maire, sur la laïcité, le Docteur Fiescher sur Mme Leprince de
Beaumont auteur de la Belle et la Bête qui a fondé son enseignement sur la
valeur éducative des contes et enfin le Préfet Fabien Sudry fit le portrait de
Charles Louis de Saulces de Freycinet, préfet du Tarn-et-Garonne puis délégué
personnel de Gambetta et ministre de la Guerre sous la IIIème république.La classe de chant de Nicole
Fournié, Camille Balssa et Nathalie Delbreil (soprano), Nicolas Desroziers
(tenor) et Anne Lise Labusquières (pianiste) ont agrémenté cet après-midi par
des intermèdes musicaux.La
Dépêche du Midi